Thursday, May 24, 2007

En se servant du réseau

Aujourdhui je voudrais signaler un fait qui n'a pas echappé à de nombreux observateurs attentifs notamment le site http://www.leblogfinance.com/.

L'ancien président de la filiale transport de VEOLIA M. Richard est actuellement un collaborateur de Jean Louis Borloo, ministre de tutelle de l'industrie.

Sachant que Monsieur Proglio , le président de VEOLIA a selon le site http://www.bakchich.info/article1155.html passé une excellente soirée au Fouquet's avec Monsieur Sarkozy on s'étonne moins.

On peut s'interroger cependant sur l'origine de ces liens. Et là tout le monde parle de Madame Dati à la fois proche du président de la république et de celui du groupe industriel. La présence d'actifs important de VEOLIA au Maroc n'y serait parait il pas étrangère.


En dehors de ce aspect réseau (autre que numérique) , on peut tenter de jouer les prophètes sur le rôle que les problèmatiques environnementalo-industriel vont avoir dans les cinq ans a venir ( quel nom barbare, si quelqu'un en connait un meilleur qu'il ne se gène surtout pas).


Les problèmes d'écologie font l'objet d'une vrai prise de conscience par la classe dirigeante.
Le fait de mettre le nom de M. Juppé au dessus du mot "environnement" en est une preuve.

Mais quel est l'agenda de cette nouvelle mouvance dans laquelle l'américain Al Gore et d'une manière différente Jacques Chirac s'inscrivent? ( pour ce dernier l'ambiguité entre sa fondation et son soutient indeffectible à une agriculture intensive est savoureuse)

Influencée en France par des gens comme Nicolas Hulot ou encore Jean-Marc Jancovici, ses priorités sont le réchauffement climatique et les questions energétiques et puis la sauvegarde du millieu et de sa diversité.
D'ailleur plutôt que d'écologie ou d'environnement on parle beaucoup de développement durable.

Il ne s'agit pas de poser un acte de foi tel que "nous devons respecter la nature" mais plutôt de chercher "comment maintenir notre mode de vie sans hypothéquer les générations futures".
Il y a aussi un fait: des population nombreuses (la Chine , l'Inde et d'autres) sont en train d'accéder à un niveau de vie qui sera intenable s'il se fait selon les standards occidentaux.

A une époque dominée par la révolution industrielle basées d'une part sur l'energie fossile (celle du charbon puis du pétrole) et d'autre part sur une une domination occidentale (le colonialisme puis l'impérialisme) il est "tenable" que les 10% de la population qui roulent en voiture le fassent en générant du C02. Lorsque 75% de la population (chiffres non vérifié) accède à ce standard de vie cela ne l'est plus.

Ce n'est pas la même chose que de dire que l'espèce humaine, par principe, doit limiter son impact sur le reste du système écologique planétaire.

Cette attitude a deux conséquences:

D'une part c'est beaucoup plus pragmatique. On a des fait, des mesures et des objectifs plus précis. On est aussi conscient que les populations ne sont pas prètes a renoncé aux transports rapides et à la chaleur en hiver. On ne demande a personne de "regresser" et on ne veut surtout pas de décroissance (quel mot effrayant!)

D'autre part , c'est économique dans le sens ou des concepts comme le droit monnayable à emmettre du CO2 sont avancés. Ca l'est egalement lorsque des propositions tel que le fait de faire sentir le "vrai" coût de se chauffer au Fioul domestique en augmentant drastiquement les taxes.
Il est enfin clair que des mesures ou des regulations, tendant a protéger l'environnment vont faire naitre des couts pour certains et du business pour les autres.

Et, de ces deux catégories, il y a fort à parier, mais je ne m'y risquerai pas, que VEOLIA Environnement fera partie de la bonne, en tout cas M. Proglio y veille.

Tuesday, May 15, 2007

En faisant du conseil en energies renouvelables

Je voudrais juste saluer le site web personnel http://www.manicore.com/ qui développe des thèses intelligentes et étaillées sur les énergies consommé et créées. Bien que je ne les partage pas toutes, j'en recommande chaudement la lecture entre autre pour les raisons suivantes.
  • Ceux qui veulent sortir du nucléaire par principe ont interet à le lire . Ses arguments sonnent souvent très juste , les connaitre enrichira même les irréductibles. Il y a d'ailleur fort à parier (mais je ne m'y risquerait pas) que plus d'un changera d'avis à ce sujet même si ce n'est pas de manière radicale.
  • La prise en compte des facteurs géopolitique dans le choix des types d'energie (n'en déplaise à M. poutine).
  • Le fait de reconnaitre que le lobby nucléaire existe (c'est un polytechnicien qui parle !) même s'il en minimise l'importance.
  • Enfin , je crois qu'il transparait une conception des services publiques tout a fait pertinente.

Bonne lecture.